Union des producteurs agricoles
C’est en 1972 que l’Union catholique des cultivateurs abandonne son caractère confessionnel et devient l’Union des producteurs agricoles. L’UPA acquiert la représentativité unique et devient la seule association accréditée pour représenter l’ensemble des producteurs agricoles du Québec avec l’adoption de la Loi sur les producteurs agricoles. Cette loi vient aussi définir le statut de producteur. Après un référendum, les membres de l’UPA lui accordent le droit de percevoir des cotisations et contributions obligatoires.
Dans les années 1970 et 1980 l’UPA mènera plusieurs combats de front :
« zonage agricole et système de taxation, développement agricole régional, consolidation des plans conjoints, rémunération des producteurs en fonction des coûts réels de production, assurance récolte, assurance stabilisation des revenus, reconnaissance du rôle des femmes dans l’agriculture, soutien à la relève agricole, etc. Entre 1978 et 1991, l’UPA appuiera la mise en place d’outils collectifs. Douze nouveaux plans conjoints provinciaux voient le jour. Des systèmes de contingentement règlementent trois productions, soit le lait, la volaille et les œufs ».1
Congrès de l'UPA en 1978.
Source : BANQ.
L’UPA évoluant avec le progrès technologique, des enchères électroniques seront mises en place. De nouveaux secteurs se joignent à l’UPA : lapins, chèvres, grand gibier, aquaculteurs, agriculture biologique.
Dans les années 1990 et 2000, l’UPA milite pour la protection de l’environnement en se prononçant pour une agriculture durable, conciliant la rentabilité à court terme et le maintien de la productivité à long terme. En 1994, l’UPA se dote d’une stratégie environnementale et enclenche un vaste chantier visant la sensibilisation et l’adoption de nouvelles pratiques.
Dans les années 1990, c’est aussi la naissance d’un nouvel ordre économique de mondialisation. L’UPA prend part au Sommet sur l’agriculture québécoise en 1992 et obtient l’ajustement des programmes gouvernementaux d’aide aux agriculteurs. En 1992, la Filière agroalimentaire du Québec est aussi mise en place avec un rôle de coordination.
L’UPA participera aussi à la création de la Financière agricole qui verra le jour en 2001 et sera administrée par des représentants du gouvernement et des producteurs agricoles.
En 2007, l’UPA adhère au concept de souveraineté alimentaire du Québec qui prône un contrat social entre les agriculteurs, la population et les gouvernements.
L'UPA dans la région d'Acton...
En 1974, un syndicat local est créé dans la région d'Acton, appelé syndicat du secteur de la Rivière Noire. Le 20 août 1974 a lieu la première assemblée au sous-sol de l'église St-André d'Acton Vale.
Procès verbal de l'assemblée du syndicat de la Rivière Noire
Source : UPA Rivière Noire
Les présidents du syndicats de l'UPA de la Rivière Noire au fil du temps
De 1974 à 1978 Monsieur Marcel Chagnon d'Acton Vale (ce dernier a aussi été vice-président de la Fédération de l’UPA de Saint-Hyacinthe de 1978 à 1985 et président de la Fédération de 1986 à 1993.
De 1979 à 1983 Monsieur Gérald Dubois d'Acton Vale
De 1984 à 1991 Madame Marie-Ange Lapointe d'Upton
De 1992 à 2002 Monsieur Jean-Marc Ménard de Sainte-Christine
2003 Monsieur Pierre Thibault d'Upton
De 2004 à 2008 Monsieur Jean-Marc Ménard revient à la présidence.
De 2009 à ce jour Monsieur Claude Lapointe de Upton (fils de Madame Marie-Ange Lapointe)
Références
1 : www.upa.qc.ca/fr/informations/histoire
2 : http://www.upamonteregie.ca/index.php
J.-P. Kesterman, G. Boisclair, J. M. Kirouac et J. Morneau, Histoire du syndicalisme agricole au Québec, UPA-UCC, 1924-2004, Éditions du Boréal, 2004.
R. Miger, Le monde agricole québécois et les premières années de l’UCC, 1918-1930, 1975.
Procès verbaux du syndicats de L'UPA de la Rivière Noire 1974-1998.