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Les bâtiments de la ferme

Étable
Grange

L’étable est un bâtiment réservé aux animaux : vaches, veaux, génisses et chevaux sur une ferme. C’est un bâtiment allongé, pas très haut pourvu d’une alimentation en eau et à proximité d’un endroit désigné pour le fumier.

Les animaux étaient attachés à une place spécifique pour chacun. Les vaches connaissaient leur place et y allaient régulièrement sans avoir besoin d’y être guidées.

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http://www.mrcdecoaticook.qc.ca/services/documents/Culture/Fiche_1_Introduction1.pdf

http://www.mrcdecoaticook.qc.ca/services/documents/Culture/Fiche_2_Implantation1.pdf

La grange est le bâtiment où l’on engrange le foin pour les longs mois d’hiver. Elle jouxte l’étable où logent les animaux. 

La réserve est directement proportionnelle à la quantité d’animaux à nourrir pendant x mois.

C’est un bâtiment haut et allongé, vide en été et plein à l’automne.

 

https://www.flickr.com/photos/39729778@N05/sets/72157620914492078/

Silo

Espace de conservation de fourrage en vrac de forme cylindrique. Il occupe une place très visible dans nos campagnes québécoises.

L’ensilage est une méthode de conservation du fourrage humide par la fermentation. On peut ensiler du maïs, des graminées et des légumineuses.

 

http://www.mrcdecoaticook.qc.ca/services/documents/Culture/Fiche_10_Silos1.pdf

Laiterie

La laiterie attenante à l’étable est un endroit très important de la production laitière. C’est là qu’on fait la séparation du lait et de la crème, qu’on entrepose le lait et qu’on fait le lavage et la désinfection de tous les ustensiles de traite.

 

http://www.mrcdecoaticook.qc.ca/services/documents/Culture/Fiche_10_Silos1.pdf

Grainnerie 
 

Le hangar à grain est un endroit sec et sans autre ouverture que la porte d’entrée pour conserver les céréales : blé, orge, seigle, etc. Cet endroit salubre doit être fait pour décourager les vermines qui aiment cette réserve alimentaire.

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http://www.mrcdecoaticook.qc.ca/services/documents/Culture/Fiche_10_Silos1.pdf

Poulailler

Le poulailler est un bâtiment à part, conçu pour la vie et la tranquillité des poules qui fournissaient les œufs et la volaille qui agrémentaient la table. C’était aussi une source de revenus pour la famille.

 

http://www.mrcdecoaticook.qc.ca/services/documents/Culture/Fiche_11_Ecuries1.pdf

Porcherie
Hangar

Les cultivateurs québécois ont longtemps vécu en autarcie sans argent sonnant sauf pour quelques achats indispensables et essentiels. Ils élevaient les animaux pour la consommation familiale et pour en tirer des revenus. La porcherie était présente et abritait quelques familles de porcs.

Ici, elle avoisine le hangar à grain.

 

http://www.mrcdecoaticook.qc.ca/services/documents/Culture/Fiche_11_Ecuries1.pdf

Les machineries agricoles doivent être entreposées à l’abri des intempéries. Sur les fermes québécoises, une ou plusieurs remises servent à ranger les voitures à foin, l’outillage de labour, les herses, la semeuse, le râteau, etc. La porte d’accès doit être haute et large afin de manœuvrer facilement ces grosses machineries.

 

http://www.mrcdecoaticook.qc.ca/services/documents/Culture/Fiche_12_Hangars1.pdf

Forge
Fumoir

La forge n’existe pas sur toutes les fermes. Elle est cependant présente dans un des bâtiments puisque les cultivateurs devaient réparer les maillons de chaîne cassés, les pièces de machineries, les fers à cheval, les outils divers, etc., etc. Ils devaient savoir tout faire, y compris travailler le bois et le fer.

Dans cette forge, une soufflerie est installée dans un foyer fait de briques.

Cette forge loge dans la première maison construite par les ancêtres St-Amour quand ils sont arrivés à Sainte-Christine. C’est dans cette toute petite maison faite en pièces sur pièces que la première famille a vécu pendant la construction de la vraie maison.

Au début de l’hiver, avec l’arrivée des grands froids, les fermiers procédaient à l’abattage des animaux servant à nourrir leurs grandes familles. Ils tuaient en général une vache et un cochon avant les fêtes. Les réserves étaient alors abondantes pour préparer les bons plats traditionnels.

Certaines familles avaient aussi un fumoir qui était mis en activité pour fumer le lard en plus de le saler et de le conserver dans des barriques. Cette longue opération avait lieu au printemps de façon à ce que le jambon soit prêt pour les réjouissances de Pâques.

On utilisait les « cotons Â» de maïs, des copeaux d’érable et du bran de scie pour fumer lentement et doucement cette viande. Les voisins apportaient leur fesse de cochon pour profiter du fumoir.

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