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Les regroupements

 

Les cultivateurs travaillent isolément sur leur terre. Ils avaient peu de contacts sociaux hormis la rencontre du dimanche sur le perron de l’église. À cette époque, la religion catholique occupait une place très importante dans la vie des Québécois et peut-être encore plus en campagne.

Pour rompre cet isolement, aider les cultivateurs à défendre leurs droits et à faire une meilleure production, le Québec voit apparaître 

au 19e siècle différentes sociétés d’agriculture et plusieurs publications agricoles qui contribuent à améliorer les rendements des cultures et des élevages. Diverses organisations comme les cercles agricoles, l’Union catholique des cultivateurs (U.C.C) qui deviendra plus tard l’Union des producteurs agricoles, etc., dispensent de la formation et permettent aux agriculteurs d’être à la fine pointe de la technologie.

 

Les Caisses populaires qui s’implantent tranquillement dans chacune des municipalités jouent aussi un rôle majeur en permettant aux producteurs de trouver les crédits nécessaires à la progression de leur production.

 

Le Québec rural connaît de profondes transformations : développement rapide de la machinerie, électrification rurale, etc.

 

Au XXe siècle, on voit déjà de modestes coopératives rurales qui permettent aux cultivateurs l’achat en commun de bons reproducteurs, de machinerie agricole, etc. C’est en 1942 que sera fondée à Acton Vale la Société coopérative d’Acton qui jouera un rôle essentiel dans le développement local.

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