Les entreprises locales
La région d’Acton se situe entre trois centres urbains : Drummondville, Saint-Hyacinthe et Granby. Elle est à la jonction de deux régions géographiques. La partie « ouest » est liée à la plaine du Saint-Laurent. Les sédiments de la mer Champlain y ont créé un sol riche, propice aux grandes cultures. L’agriculture y revêt depuis les débuts une grande importance. C’est pourquoi 97 % de la superficie de la région est aujourd’hui affectée d’un zonage agricole. La partie « est » de la région d’Acton est, quant à elle, liée à la région du piémont appalachien. Les sédiments marins et glaciaires y ont créé un sol plus rocailleux et des massifs forestiers.
Comme dans les autres régions agricoles québécoises, l’industrie laitière a été, et est toujours importante. Nous vous présentons ici quelques anciennes beurreries, fromageries, crèmeries et laiteries de la région.
Acton Vale
Beurrerie d'Acton Vale
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Michel Phaneuf
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Michel Phaneuf
Société coopérative St-André d'Acton
C’est en 1942 que fut fondée la Société coopérative agricole de St-André d’Acton afin d’éviter la fermeture de la beurrerie locale.
La Société coopérative acquiert la beurrerie de M. Henri Lecomte, sur la rue Boulay. L’ouverture officielle aura lieu le 20 avril 1942.
Voir notre section sur la Société coopérative St-André d'Acton.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Philémon Proulx, de la Société coopérative St-André ramassant le lait à Béthanie.
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Journal Le Val d’Acton, 1950.
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
La Pensée de Bagot, 16 mai 1951
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Henri Lécuyer : Laiterie Moderne,
Laiterie Ouvrière
et Laiterie St-André
La laiterie Moderne passa aux mains de plusieurs laitiers. Elle a appartenu, entre autres, à Henri Lécuyer, dit « Ti-Mousse », qui fut échevin de la ville d’Acton Vale et qui posséda aussi la laiterie Ouvrière et la laiterie St-André.
Henri Lécuyer, échevin
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Bouchon : Paul Conner
Carte de membre de la Chambre de commerce d'Acton Vale
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Char allégorique de la laiterie Moderne d’Henri Lécuyer
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Romuald St-Amant et la Laiterie Moderne
La laiterie Moderne a aussi appartenu à Romuald St-Amant. En 1964, grâce aux publicités, on peut voir que la Laiterie Moderne est maintenant dirigée par A. St-Amant.
Dans les années 1980, on retrouve Romuald St-Amant à la Laiterie Lamothe et frères, située à Drummondville, qui vendait du lait, du beurre, du lait au chocolat Vico, des œufs, des chips et breuvage Fiesta et de la crème glacée Mont Bruno.
Bouchon : Robert Benoît
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Michel Phaneuf
Journal La Pensée de Bagot, 1958
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Programme souvenir du 24e festival des Fanfares amateurs à Acton Vale, 1964
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Programme souvenir concert de l'harmonie à la Polyvalente Robert-Ouimet, 1982
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
W. Herman Lévesque, laitier
Carte de membre de la Chambre de commerce d'Acton Vale
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Programme souvenir de la St-Jean à Acton Vale, 1950
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Publicité dans le programme souvenir de la St-Jean-Baptiste à Acton Vale en 1947.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Léa Guilbert
Gérard Charland, laitier
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Laiterie d'Acton Vale
C’est 1946 que Gonzague Nadeau fit construire sa laiterie au 1123, rue Beaugrand à Acton Vale. Cette laiterie moderne permettait de fournir du lait pasteurisé, dont la production était estimée à 300 gallons par jour. Gonzague Nadeau vendait du lait, du beurre et de la crème pasteurisés. Il était distributeur du lait au chocolat « Vico ». Il se sépara de son commerce en 1950. Dès 1960, grâce aux articles publicitaires, on retrouve Gonzague Nadeau comme propriétaire de la division Acton Vale et Maskoutaine pour la Laiterie Mont-St-Hilaire, puis comme président dès 1976.
Publicité dans le programme souvenir de la St-Jean-Baptiste à Acton Vale en 1947.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Léa Guilbert
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Calendrier, 1960.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Michel Phaneuf
Programme souvenir tournoi de hockey midget, 1976
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
En 1950, messieurs Brouillard et Chevrette acquièrent la Laiterie Acton Vale. Ils continuèrent la vente de lait pasteurisé et homogénéisé, de beurre, de crème et la distribution du lait au chocolat « Vico ». Gaston Brouillard fut l’un des membres fondateurs du Club Lions d’Acton Vale et, lors de la création de l’organisme en 1955, son premier président. Chevrette et Brouillard furent copropriétaires jusqu’en 1962.
Bouchon, Collection St-Amour
Journal Le Val d'Acton, 1950
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Programme souvenir de la St-Jean à Acton Vale, 1950
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Carte de membre de la Chambre de commerce d'Acton Vale
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Journal Le Val d'Acton, 1951
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Programme souvenir du jubilé d’or de la fanfare d’Acton, 1961
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
En 1962, pendant quelques mois, Armand Brodeur devint propriétaire avec G. Brouillard. À cette époque, en plus de la vente de la crème, du lait, du beurre pasteurisés, et de la distribution de lait au chocolat « Vico », la laiterie Acton distribue les Moulées équilibrées Supersweet, les moulées Purina Chow et Robin Hood.
Programme souvenir du 25e anniversaire des frères du Sacré-Cœur d’Acton Vale, 1961
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Programme souvenir du carnaval d’hiver d’Acton Vale, 1962
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Programme souvenir de la saison 1962 du Club de Baseball Acton Vale
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
En 1963, Gaston Brouillard devint le seul propriétaire.
À partir de 1966, il se mit à distribuer du jus d’orange et du jus de raisin.
Bouteille, Collection St-Amour
Bouchon, Collection St-Amour
Bouchon : Paul Conner
Bouchon, Collection St-Amour
Bouchon : Paul Conner
Le 27 mars1967, la laiterie Acton fut vendue à la Laiterie Maskoutaine basée à Saint-Hyacinthe et fondée en 1943 par messieurs Antonin et René Lussier. Gaston Brouillard devint alors le gérant de la laiterie maskoutaine.
Journal la Pensée de Bagot, 1966
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Journal la Pensée de Bagot, 1963
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Programme souvenir de l’amicale des frères du Sacré-Cœur, 1966
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Journal la Pensée de Bagot, 1966
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Bouchon : Paul Conner
Émile Chevrette, laitier
Journal la Pensée de Bagot, 1968
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Carte de membre de la Chambre de commerce d’Acton Vale
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Roxton Falls
Cette photographie d'une fromagerie de Roxton Falls fut immortalisée dans l'édition du Monde illustré du 23 février 1895.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Sainte-Christine
Dans les années 1930-40, il y avait trois beurreries à Sainte-Christine, dont celle-ci, appartenant à Adélard Dupont, située au coin de la route 116 et de la route du village.
Photo : Conrad Dupont.
Source : Société d’histoire de la région d’Acton.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton.
Saint-Liboire
Elle fut fondée en 1890 par Joseph Lemonde. On y fabriqua beurre et fromage dans les premières années. En 1921, un contrat est signé entre M. Lemonde et Azarie Deslauriers afin que ce dernier reprenne l’exploitation laitière. La même année le fils d’Azarie, Gaston, lui-même beurrier à Saint-Dominique, joint son entreprise à celle de son père. L’entreprise prend le nom de Crèmerie Deslauriers et fils. Après la 2e Guerre mondiale, la crèmerie se développe : les bâtiments sont agrandis, l’équipement est modernisé, le territoire de distribution est élargi. Dans les années 1950, la crèmerie se concentre sur la production de beurre de marque « Beurrerie St-Liboire ».
Crèmerie Lemonde et Crèmerie Deslauriers
Crèmerie Lemonde, Photo : Marie Lemonde
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Source : Municipalité de Saint-Liboire
Crémerie Lemonde, Photo : Marie Lemonde
Source : Municipalité de Saint-Liboire
En 1955, Azarie Deslauriers se retire et lègue le commerce à son fils. Le commerce devient alors la Crèmerie Deslauriers et Frères. En 1957, le neveu de Gaston Deslauriers, Paul Jodoin acquiert l’entreprise. En 1958, M. Jodoin modernise et agrandit la crèmerie et engage davantage de personnel. Il achète aussi trois camions pour la cueillette de crème en bidon et deux camions-citernes pour la cueillette du lait en vrac. Il ajoutera la production de caséine.
En 1968, la Crèmerie Deslauriers et Frères fusionne avec la Crèmerie de South Durham et le bâtiment est démoli.
Crémerie Deslauriers et fils
Source : Société d'histoire dela région d'Acton.
Fromagerie Felice Di Palma
Dans les années 20, une fromagerie est fondée dans le village de Saint-Liboire par la famille de Pasquale Baroni, un Italien. La fromagerie passera ensuite aux mains de Michele Bernardelli, puis entre celles de Giusepe d’Amico vers 1921.
En 1932, Felice Di Palma s’associe avec Giuseppe d’Amico. En 1943, Felice Di Palma rachète la fromagerie de son associé. Il produisait du fromage de type « B ra cheese » qui était apprécié autant comme fromage de table que comme fromage râpé et qu’on voyait beaucoup dans les expositions. Homme impliqué, il fut commissaire de la commission scolaire du village, conseiller municipal et marguiller.
En 1967 les fils de Di Palma, Gilles et Louis, rejoindront leur père et l’entreprise deviendra la Fromagerie Di Palma et fils. La fromagerie cessera ses opérations en 1985.
Laiterie Gérard Gosselin
La laiterie Gérard Gosselin était une entreprise familiale; tous participaient à l’entretien de la laiterie, à l’embouteillage du lait et au service à la clientèle. Gérard Gosselin fit sa « run de lait » de porte en porte à cheval puis en Station Wagon jusqu’en 1975 au moment où la loi interdit la vente du lait cru.
Felice Di Palma, fromager
Source : Municipalité de Saint-Liboire
Bouchon : Paul Conner
Saint-Nazaire-d'Acton
On sait qu’il y eut plusieurs fromagers et beurriers au village de Saint-Nazaire d’Acton :
-
Milton McDonald fromager dans les années 1890;
-
Albert Tellier fabriquant de beurre au village dans les années 1910;
-
Ed Ringuette qui fabriquait du beurre dans le 12e rang, etc.
De plus, il y eut la Beurrerie coopérative de St-Nazaire d’Acton. D’abord indépendante, elle devint par la suite un secteur de la Coopérative agricole de St-Nazaire fondée en 1918.
Source : Livre du centenaire de St-Nazaire-d'Acton
Fromagerie et beurrerie A. Provost
Adélard Cabana fabriqua de beurre et de fromage à la beurrerie-fromagerie P. Savoie sur le rang Brodeur.
Source : Livre du centenaire de St-Nazaire-d'Acton
Saint-Théodore-d'Acton
Beurrerie Dauphinais
La première fromagerie de Saint-Théodore d’Acton fut fondée en 1866 par Jean-Baptiste Dauphinais. Il dut bientôt cesser sa production, les gens du village ne sachant pas faire la répartition. Après avoir vendu sa fromagerie, il quitta Saint-Théodore d’Acton pour aller s’installer aux États-Unis.
Dans la « Petite histoire de St-Théodore d’Acton » publiée en 1942, on parle d’une autre fromagerie qui aurait été exploitée par François Guertin.
Beurrerie Jodoin
Une fromagerie fut fondée par Dumaine et Doucet sur la, la route des Érables à St-Théodore d'Acton. Elle passa par la suite entre les mains de Lacoste, d'Archambault puis de Tanguay.
En 1881, Isidore Jodoin s’en porte acquéreur. La fromagerie devint une beurrerie à partir de 1895. Deux générations de Jodoin succéderont à Isidore. Théodore prend la relève de son père en 1920; il sera aussi marchand général dans les années 1940. Il sera suivi par Maurice, le petit-fils d'isidore, qui a obtenu son diplôme de beurrier et qui s’est illustré à l’École d’Industrie laitière de Saint-Hyacinthe. Un autre petit-fils d’Isidore, Conrad, étudia aussi à l’École de l’Industrie Laitière.
Il y aurait eu d’autres beurreries à Saint-Théodore d'Acton, dont une dans le haut du 7e rang Est et une autre dans le bas du 7e rang Ouest.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Edmour Gagnon.
Publicité dans le programme souvenir de la St-Jean-Baptiste à Acton Vale en 1947.
Source : Société d’histoire de la région d’Acton, fonds Léa Guilbert.
Intérieur de la beurrerie de Théodore Jodoin.
Source : Société d’histoire de la région d’Acton.
Saint-Valérien
Fromagerie Ephrem Dupont
Première fromagerie centrale à Saint-Valérien, elle fut fondée en 1880 par Éphrem Dupont.
Beurrerie Frigon
Cette beurrerie était située au coin des rangs 10 et petit 10 et fut fondée par Ferdinand Frigon qui eut ensuite la Crèmerie Idéale d’Upton.
Source : Municipalité de Saint-Valérien
Beurrerie du village
On trouve la trace de deux fromagers arrivés à Saint-Valérien vers 1891 : Napoléon Côté et Hormidas Paquette. En 1924, Hormidas Paquette se porte acquéreur de la beurrerie du village.
Beurrerie du village au temps d’Hormidas Paquette.
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Crèmerie Ducharme
D’abord copropriétaire d’une beurrerie à Saint-Alphonse de Granby, Jehovanni Ducharme acquiert la beurrerie d’Arthur Marsan à Sainte-Cécile-de-Milton. En 1924, il achète la beurrerie d’Hormidas Paquette et lui donne alors le nom de Crèmerie Ducharme. Avec ses quatre camions, il s’occupera du ramassage du lait chez les cultivateurs. Vers 1940, il acquiert un « snowmobile » lui permettant de se rendre en tout temps dans tous les rangs. La Crèmerie Ducharme fabrique du beurre, l’empaquette et le conserve dans ses glacières. Un camion réfrigéré l’emporte ensuite pour le livrer à Saint-Dominique d’où il est réparti pour être livré de Saint-Paul à Montréal en passant par Saint-Césaire.
Jehovanni Ducharme se porta aussi acquéreur de la Beurrerie Frigon et de la Beurrerie d’Armand L’Heureux (située dans le 8e rang à St-Valérien, près des limites de Roxton Falls).
Léon Tétreault livrant le lait de la Crémerie Ducharme.
Source : Municipalité de Saint-Valérien
En 1942, suite à une demande d’octroi au gouvernement afin de pouvoir offrir du lait pasteurisé et fabriquer du lait en poudre et de la caséine, monsieur Ducharme produit des plans pour l’agrandissement de sa crèmerie. Ce prêt lui sera malheureusement refusé par le gouvernement.
Plans de l'agrandissement réalisés par J. Ducharme
Source : Municipalité de Saint-Valérien
Jehovanni Ducharme a aussi enseigné le métier à ses fils Paul et Jean qui furent beurriers à Ayers Cliff, Saint-Louis et Fortierville.
En 1948, M. Ducharme vend son commerce à Jacques Giard qui le revendra dans les années 60. La bâtisse abrita ensuite la conserverie de Ronald Tétreault.
South Durham
Crèmerie de South Durham
Siméon Deslauriers est âgé d’à peine dix-sept ans quand il se porte acquéreur, en 1899, de la fromagerie d’Honoré Côté située au coin de la route Ployart et du chemin Beaudoin Nord à South Durham. Fromager de métier, M. Deslauriers fabriqua du fromage et du beurre jusqu’en 1920, où il délaissa le fromage. En 1931, il se départit de la fromagerie de la route Ployart et acquiert la crèmerie d’Hormidas Lafrenière dans le village même de South Durham.
Le beurre de la Crèmerie South Durham, important centre de transformation du lait des Cantons-de-l’Est, acquit une réputation de qualité. Siméon Deslauriers testa aussi, pendant deux ans, la production de caséine, mais, comme elle n’était pas assez rentable, il favorisa la production de lait en poudre.
En 1943, un nouvel édifice est érigé afin de produire le lait en poudre. À partir de ce moment, les cultivateurs, qui écrémaient auparavant leur lait, purent livrer leur lait entier à la crèmerie. Dû à la grande demande pour le beurre et le lait en poudre de la Crèmerie South Durham, en 1947, plus de 400 producteurs fournissaient leur lait à la crèmerie qui le recueillait par camion. Trois des fils de Siméon Gauthier travaillèrent avec lui à la crèmerie : Pierre-Paul fut directeur des services de camionnage, Robert fut gérant de la fabrication du lait en poudre alors que Guy fut responsable de la vente du beurre et du service en général. Siméon Deslauriers décéda en 1952.
Publicité dans le programme souvenir de la St-Jean-Baptiste à Acton Vale en 1947.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Léa Guilbert
Programme souvenir du 25e anniversaire des frères du Sacré-Cœur d’Acton Vale, 1961
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Programme souvenir de la St-Jean à Acton Vale, 1950
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
En 1970, la coopérative de Saint-Germain fit d’une pierre deux coups en acquérant la crèmerie : elle élimina la concurrence tout en ayant davantage de lait à transformer. La Crèmerie du village ferme alors ses portes.
Thermomètres, Robert Benoît
Première crèmerie de Siméon Deslauriers. Source : municipalité de Durham-Sud. | Crèmerie en 1943. à gauche la crèmerie, à droite, la fabrique de lait en poudre. Source : municipalité de Durham-Sud. | Personnel de la Crèmerie de South Durham en 1946. Source : municipalité de Durham-Sud. |
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Source : municipalité de Durham-Sud. | Source : municipalité de Durham-Sud. | Camion de ramassage de bidons de la Crèmerie de South Durham. Source : municipalité de Durham-Sud. |
Intérieur de la crèmerie.En avant, le pasteurisateur et en arrière, la baratte à beurre d'une capacité de 1 600 livres. Source : municipalité de Durham-Sud. | Siméon Deslauriers dans sa Crèmerie. Source : municipalité de Durham-Sud. | Baratte à beurre. Source : municipalité de Durham-Sud. |
Source : municipalité de Durham-Sud. | Source : municipalité de Durham-Sud. | Source : municipalité de Durham-Sud. |
Lavage des bidons des cultivateurs dans la laveuse automatique. Source : municipalité de Durham-Sud. | Département de la réception et du pesage du lait. Source : municipalité de Durham-Sud. | Arrière de la crèmerie. Source : municipalité de Durham-Sud. |
Bidons de lait pour Montréal, vers 1946. Source : municipalité de Durham-Sud. | Source : municipalité de Durham-Sud. | Source : municipalité de Durham-Sud. |
Construite en 1896, cette petite fromagerie de South Durham de deux étages était située près du 12e rang. Une allée contournait le bâtiment ce qui permettait à un « steam » de chevaux d’en faire le tour. Fabriquant du fromage du 1er mai (vêlage) jusqu’au 15 octobre (tarissement), elle était alimentée par les fermiers des alentours.
Pendant que le fromager levait les bidons de 20 gallons hors des charrettes à l’aide d’un palan rudimentaire, les cultivateurs en profitaient pour discuter et échanger les dernières nouvelles tout en attendant leur tour. Le grand bassin de la fromagerie pouvait contenir jusqu’à 4000 livres de lait.
La fromagerie Maple Grove ferma ses portes en 1948. Le dernier fromager fut George Desfossé qui avait commencé à y travailler en 1932 à 28 ans. En 1957, la fromagerie fut achetée par Madame Puerly Boyce qui la convertit en bâtiment à logements.
Fromagerie «Mapple Grove»
Fernand Laflamme, laitier
Hormis le contenu de ces publicités, nous savons peu de chose sur ce laitier de Durham Sud.
Programme souvenir Chevaliers de Colomb, 1982
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Michel Phaneuf
Upton
Société de fabrication de beurre et de fromage d'Upton
Lors de son organisation le 27 décembre 1906 sous la présidence de Joseph Lafontaine, la Société de fabrication de beurre et de fromage d’Upton comptait vingt membres. En 1907, elle se porta acquéreuse de la beurrerie du rang numéro 20 qui fut construite en 1903 par E. G. Hétu et qui appartenait à P. Fafard.
En 1942, elle devint la Société Coopérative Agricole de Saint-Ephrem d’Upton. En 1955, elle comptait soixante-dix membres.
La Société de fabrication de beurre et de fromage d'Upton vers 1940
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Crèmerie Idéale et laiterie Frigon et frères
La Crèmerie Idéale d’Upton fut fondée par Ferdinand et Jean-Claude Frigon en 1937. À cette époque il refroidissait sa crème glacée avec un mélange de gros sel et de glace. En 1939, il put enfin acheter un réfrigérateur électrique Kelvinator, qui lui permit de réaliser l’expansion de son commerce.
Crèmerie Idéale vers 1937.
Source : Musée Saint-Ephrem
En 1942, Monsieur Frigon, qui possédait aussi une beurrerie s’en sépara afin de se consacrer à la crème glacée. Sous la marque Crème glacée Idéale on trouvait une grande variété de saveurs et de formats, allant du petit sunday jusqu’au gallon. Fabriquée avec du lait et de la crème régionale, du jaune d’œuf, de la poudre de lait, du sucre et la plus fine qualité de gélatine, la crème glacée Idéale était populaire! Ferdinand Frigon, qui devint l’unique propriétaire de la Crèmerie Idéale, étendit son réseau parvenant à distribuer sa crème glacée à trente paroisses, avec une centaine de détaillants.
Journal le Val d’Acton, 1950
Source : Société d’histoire de la région d’Acton
Ferdinand et Jean-Claude Frigon, fondateurs de la Crèmerie Idéale d'Upton.
Source : Musée Saint-Ephrem
Source : Musée Saint-Ephrem
Dans les années 1950, la « Crèmerie Idéale » passa aux mains de Conrad Frigon et devint la « Crèmerie Idéale Frigon et frères ».
Bon de lait : Michel Phaneuf
Programme souvenir de la St-Jean à Acton Vale, 1950
Source : Société d'histoire de la région d'Acton
Publicité dans le programme souvenir de la St-Jean-Baptiste à Acton Vale en 1947.
Source : Société d’histoire de la région d’Acton, fonds Léa Guilbert
Publicité dans le livre du centenaire d'Upton, 1956
Robert Viens assigné aux livraisons.
Source : Musée Saint-Ephrem
Robert Viens remplissant des contenants de crème glacée.
Source : Musée Saint-Ephrem
Robert Viens remplissant des contenants de crème glacée.
Source : Musée Saint-Éphrem
Source : Michel Phaneuf
Jacques Croteau, laitier
Jacques Croteau racheta la Crèmerie Idéale à Conrad Frigon au début des années 60 et continua à livrer du lait « cru », qu’il achetait de Gaston Brouillard de la Laiterie Acton Vale, pendant six ans. Monsieur Croteau nous raconte que malgré l’apparition de lait pasteurisé, de nombreux clients continuèrent de préférer boire le lait dit « naturel ».
Bouchon : Robert Benoît
Wickam
Beurrerie de Wickam en 1945.
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Léa Guilbert