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UNE SOIGNANTE

Garde Laurette Bernard

Garde Bernard a parcouru toutes les routes de la grande région d’Acton pour aider, informer, soigner, vacciner et consoler. Elle a procédé à plusieurs accouchements et elle était constamment de bon conseil pour une fièvre, une varicelle, un abcès ou un rhume.
Elle guidait les jeunes mamans, les rassurait et les accompagnait quand il y avait des problèmes sérieux avec leurs bébés.

Elle a travaillé à l’Unité sanitaire d’Acton avec les docteurs Gauthier et Laliberté. Elle était habile, attentive, compétente et surtout très humaine. C’est toujours le sourire aux lèvres qu’elle se présentait et qu’elle soignait. Je me souviens très bien d’elle et c’est l’image que je garde de cette personne attachante. Je la vois arriver chez nous avec sa petite valise pour s’enquérir de tous et surtout pour conseiller et informer. Elle était une vraie « missionnaire » puisqu’elle avait pour mission LA SANTÉ de tous et pour tous.

C’est la première femme à Acton Vale à avoir une automobile qu’elle utilisait pour se rendre dans tous les rangs, même éloignés, afin de rencontrer les nouveau-nés et faire le suivi de leurs vaccinations.

On la retrouvait également dans les écoles. C’est encore avec un sourire réconfortant et authentique qu’elle divertissait pendant qu’elle vaccinait. Elle savait nous mettre en confiance par son savoir-faire et son proverbial sourire d’ange.

Elle fait partie de notre patrimoine, de notre panthéon local, cette grande dame qui a conquis tout le monde. Elle était au service de la population, connue et aimée de tous.

Ceux et celles qui ont eu la chance de la connaître s’en souviendront toujours et auront une pensée reconnaissante pour tout le bien qu’elle a fait dans notre communauté.

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Carte réalisée par Laurette Bernard qui fréquentait un atelier de peinture.

Source : Société d'histoire de la région d'Acton

DES SOIGNANTES

DES SOIGNANTES

Les Soeurs de la Charité de Saint-Hyacinthe

Fondatrices de l'Hôtel-Dieu, de l'Hôpital et de l'Orphelinat de Saint-Hyacinthe

Le projet
Les débuts de l’Hôtel-Dieu et de la communauté religieuse des Sœurs de la Charité de Saint-Hyacinthe remontent au 7 mai 1840. En effet, quatre religieuses des Sœurs Grises de Montréal arrivent à Saint-Hyacinthe afin de fonder une institution qui aidera les malades et les plus démunis de la société maskoutaine. La naissance de cette œuvre hospitalière était la réalisation d’un projet que caressait depuis plusieurs années l’abbé Édouard Crevier, curé de la paroisse de Saint-Hyacinthe de 1832 à 1852.

Ce dernier rêvait d'un hôtel-Dieu où les malades et les pauvres pourraient à toute heure du jour et de la nuit, trouver aide et refuge. À cette époque, « pour tout le Québec, il n’y a encore que deux hôpitaux, l’un à Québec, l’autre à Montréal. Dès 1835, persuadé que l’œuvre qu’il projette est nécessaire, il commence à faire construire une maison; il y dépense, entre autres revenus, 60,000 francs d’héritage qu’il vient de recevoir. […] À mesure que les travaux avancent, le cœur de l’abbé Crevier tressaille d’aise; son rêve touche à la réalité, il aura son Hôtel-Dieu. »

Même si la construction avance, pour que le projet devienne réalité, l’abbé Crevier doit trouver les âmes charitables, qui par leur zèle et leur dévouement sans limite, prendront en charge la future institution. Il se tourne vers la communauté religieuse des Sœurs Grises de Montréal, fondée en 1738 par Marguerite d’Youville.

Centre d'histoire de Saint-Hyacinthe

http://www.chsth.com/expositions-virtuelles/les-soeurs-de-la-charite-de-saint/les-debuts/

Objets usuels de l'Hôpital de Saint-Hyacinthe

Prêtés par la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe

http://prah.org/ 

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