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CERCLE DES FERMIÈRES D'UPTON

Exposition Pouding chômeur 2017

Magasin général d'Upton

Histoire

Andrée Théroux, membre du Cercle des fermières d'Upton

Fondation

M. Raphaël Rousseau, agronome de son métier, conjointement avec le directeur des Cercles de Fermières de l’époque M. Alphonse Désilets ont fondé notre Cercle à Upton.

C’est le 5 mars 1922 qu’a eu lieu une première rencontre avec les paroissiennes.

Une cinquantaine de dames assistaient à cette réunion d’information et le lendemain soit le 6 mars 1922, M. Rousseau certifiait la fondation du Cercle Saint-Éphrem d’Upton avec trente-huit membres.

La cotisation fut fixée à 60 sous.

Les raisons premières de sa fondation étaient de briser l’isolement, permettre des après-midi de rencontre, d’échanges d’idées, créer des amitiés et profiter d’un moment de détente.

C’était aussi une sortie pour se récréer et oublier le quotidien.

En étant membre, cela permettait aussi des achats à bas prix.

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Première présidente : Mme Aimé Belval

Vice-présidente : Mme Émile Coté

Secrétaire-trésorière : Mlle Marie-Paule Allard,

Bibliothécaire-lectrice : Mlle Rita Pinsonneault

Conseillères : Mesdames Ferdinand Lacoste et Raoul Chicoine

Premier conseil

À cette époque les dames s’identifiaient au nom de leur époux. C’est vers, les années 1970, que le prénom des dames apparait dans les registres.

Les assemblées se tenaient à la salle paroissiale d’Upton en après-midi. (La bâtisse en brique rouge en face du Magasin général).

Le Cercle totalisait douze assemblées annuelles et une exposition locale de trois jours.

Les expositions ont toujours été des motivations pour les dames afin de démontrer leur habileté et la maîtrise des techniques acquises.

Au cours de ces assemblées, on retrouve une partie récréative (chant musique, déclamation).

Les membres bénéficient de cours d’entretien ménager et de la visite de conférencières subventionnées par le ministère de l’Agriculture. On organisait différents concours : confection de tablier, de reprisage, de tricot, de pâtisserie, de beignes, de fruits et légumes du jardin.

On achetait en commun pour de meilleurs prix par exemple, en janvier 1925

               150 paquets de graines de jardin sont commandés au prix de 7,5 sous du paquet

                10 douzaines d’œufs à ,35 sous

                 du sirop érable à 1,50 le gallon.

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Les fermières possédaient de la vaisselle, une sertisseuse, une égreneuse à maïs, un extracteur à jus que l’on prêtait ou louait aux membres.

1935

Achat du premier métier à tisser de 45 po.

1946

On demande un octroi spécial pour l’acquisition d’un métier de 90 po. M. Daniel Johnson s’était chargé de la demande et avait obtenu le montant complet soit 176,24 $

On organise un cours de couture donné par Mme Ruth Marchand. Quarante dames y sont inscrites. Elles y confectionnent deux à trois morceaux. 

La revue de l’époque était La bonne fermière. Ce périodique a changé plusieurs fois de nom au cours de son existence. Aujourd’hui nous le nommons L’actuelle.

1947

La présidente Mme Jos Labonté s’exprimait ainsi : « Le but principal de notre cercle est de coordonner les efforts de chacune au bénéfice de tous ».

Nous devons conclure qu’un cercle de fermières c’est un organisme qui regroupe les femmes et les jeunes filles de nos centres ruraux pour échanger leurs connaissances, s’entraider à faire plus et mieux pour l’amélioration des                      conditions matérielles de la vie sur la ferme.

C’est une véritable école d’enseignements ménagers, agricoles, de coopération, d'entraide, de partage du savoir, des talents pour favoriser l’esprit de famille et la mentalité collective.

On accorde une grande importance aux exhibits pour les expositions.

Chaque année il y a un programme suggéré par l’organisation provinciale et régionale.                                                              

Ce programme nous permet d’apprendre une nouvelle technique tant en couture, tissage de fantaisie. Pour cela, on nous fournit un livre contenant toute la documentation et les règles du concours. Ce livre que l’on appelle Concours           d’artisanat textiles des CFQ. 

Il y a aussi un autre concours organisé par La société d’agriculture de Bagot qui se déroule lors de l’exposition agricole de Saint-Hyacinthe. Ce programme s’adresse à toutes les artisanes, même si elles ne font pas partie d’un Cercle de  fermières.

25e anniversaire du cercle 

On organise un voyage à Sainte-Anne de Beaupré et au Jardin zoologique de Québec. 160 membres y participent.               

Banquet à l’auberge Monts au lac, à Beauport, offert par l’Honorable Daniel Johnson, député de Bagot.

Plusieurs personnalités prirent part à la fête. Lors de leurs allocutions elles déclarèrent que les Cercles de fermières sont d’excellents auxiliaires pour le développement des œuvres paroissiales en même temps qu’une semence                d’énergie nouvelle.

1948

Upton s’est classé premier à la fédération 09 et remporte une prime honorifique de 20 $.

Également premier à l’exposition de Saint-Hyacinthe avec une prime de 20 $.

On ne fait pas seulement que travailler, on voyage. On retrouve les fermières à Sainte-Anne-de-Beaupré, à l’oratoire Saint-Joseph, au Jardin botanique, au Parc Lafontaine.

Au cours des assemblées, des membres donnent des démonstrations de tapis natté, tapis tissé, crochet et autres.

On remarque la présence de l’agronome du comté à plusieurs assemblées au cours de l’année et les réunions se terminaient par l’hymne national joué au piano par une dame.

1972

50e anniversaire du cercle 

L’exposition intercercle (congrès régional) a lieu à Upton à l’occasion du jubilé.

La messe a été chantée par un groupe d’enfant sous la direction de sœur Thérèse Dumais.

Un dîner a été servi à l’école Saint-Éphrem               

Une partie récréative préparée par le groupe de sœur Thérèse

Une adresse surprise lue par Mme Denise Champigny. 

1987

65e anniversaire 

Souligné lors de la réunion mensuelle de juin.

Retour en arrière avec nos anciennes présidentes, dont quatre sont présentes et Mme Ghislaine Gaumond les interroge une à une sous forme d’interview : Comment elles en sont venues à devenir présidentes… ce que ça leur a apporté…

Les activités se poursuivent tout au cours des années dont l'exposition des travaux à la fin de mai.

À l’automne, deux activités de financement : brunch et partie de cartes annuelles (c’était la mode du temps).

Au printemps, une messe dominicale est célébrée pour les membres.

Ce sont les dames qui en assument le service. Elles sont servantes de messe et font la quête.

Au conseil local chaque personne a la responsabilité d’un comité : à ce moment-là les comités portaient les noms

                      de comité culturel,

                      arts domestiques,

                      agriculture,

                      consommation.

Aujourd’hui on parle de : arts textiles, communications, recrutement, dossiers.

1989

Le comité culturel à comme thème : La femme et le travail

Les membres sont invités à émettre leurs opinions.

1990

Sondage sur l’ouverture des commerces le dimanche.

Oui pour les dépanneurs et non pour les boutiques et autres.

Comme les dames ne sont pas toutes sur le marché du travail, on peut se permettre d’organiser des voyages pour l’enregistrement des émissions de télévision : Les tannants, les spectacles au théâtre des variétés. 

Ce devait être un cours de jardinage :

            Le bon voisinage des plantes…

            Tomates, concombres et melons sont de mauvais voisins des patates

            Des sachets de thé mêlés aux graines de radis donnent un légume sain

            Des sachets de thé mêlés aux graines de carottes éloignent les vers

           Les feuilles de basilic éliminent les petites mouches dans nos plats à                        fruits sur le comptoir. 

1995

Le chant thème est mis à l’ordre du jour.

On l’entonne avant chaque réunion et après la pensée du jour. 

En octobre, c’est le début des ateliers du mercredi à 18 h 30, à l’initiative de Sylvie et Johanne Joubert.

1997

1ère grande expo-cadeau au centre communautaire

2000

L’artisanat jeunesse est mis au programme.

Tout au cours des années nous nous sommes efforcés de toujours être présentes à nos membres, soucieuses de leurs besoins.

La participation à la foire agroalimentaire durant plusieurs années, nous a donné une belle visibilité et nous a permis de faire la promotion de nos activités.

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Les défis à relever sont toujours très grands et comme dans tous les organismes il faut trouver les moyens de se réinventer. Nous constatons qu’il y a depuis quelques années un retour aux sources et des choix nouveaux pour une meilleure qualité de vie.

Exposition Pouding chômeur 2017, Magasin général d'Upton

Aujourd'hui

Les cercles de fermières sont encore très actifs.

Leurs actions se situent aujourd’hui à l’échelle provinciale.

Leurs voix se font entendre dans les médias et au gouvernement pour prendre position sur différents sujets d’actualité, par la présentation de recommandations.

Au congrès de juillet 2017, sept recommandations ont été formulées dont la majorité ont été approuvées à l’unanimité et seront transmises aux instances gouvernementales.

Demain

Tant que des femmes comme nos présidentes de cercle, nos présidentes de fédération et nos présidentes provinciales croiront en cette association, y défendront les positions des membres, interviendront et s’impliqueront, les cercles de fermières continueront leurs œuvres.

2017

Nouvelle découpe des fédérations

En début d’année nous comptions vingt-cinq fédérations soit 631 cercles et 32 798 membres.

La découpe réduira le nombre à vingt, pour une économie des frais de représentation et afin de faciliter la formation des conseils d’administration régionaux.

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La fédération 09 dont nous faisons partie a fermé les livres après 75 ans d’histoire avec vingt-deux cercles et 1 305 membres.

La nouvelle fédération17 portera le nom de Montérégie Est et sera composée de trente-quatre cercles et 2 096 membres.

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Le thème pour l’année 17-18 est : Des liens de découverte tissés serrés.

Oeuvres caritatives

Fondation OLO a obtenu un résultat exceptionnel en 2016-17 pour un montant de 161 793,88 $. Plus de 460 bébés naîtront en santé grâce à nos efforts. Les mamans peuvent compter sur notre appui durant la grossesse et les premières années du bébé.

Les sous amassés sont remis au CLSC local.

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ACWW 

Les préoccupations essentielles sont le soulagement de la pauvreté, de la maladie, la protection et la préservation de la santé et l’avancement de l’éducation.

Associés depuis 1941, les CFQ sont fiers de contribuer à améliorer la qualité de vie et de donner une certaine autonomie aux femmes du monde.

Contribution en 2016-17 de 12 209 $ à un projet en Inde.

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MIRA

Depuis 2008 les CFQ ont collecté les cartouches d’encre et vendent du matériel promotionnel. La participation a été de 104 037,04 $ pour l’année.

Nous pourrons subventionner le dressage de trois chiens.

Un concours pour le nom des chiens a lieu chaque année, un des noms retenus est ORÉO.

Mira ne reçoit aucune subvention gouvernementale et c’est grâce à des partenaires comme les CFQ que Mira continue de réaliser sa mission.

Déposez vos cartouches d’encre là où vous voyez l’identification de l’œuvre MIRA.

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