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RÔLES DES FEMMES À LA MAISON

Les familles nombreuses occupaient sans cesse les mères et les filles aînées chargées très jeunes de seconder leur maman dans les nombreuses tâches de la maisonnée : nourrir, entretenir et habiller tout le monde.

Il n’y avait pas beaucoup de temps pour les loisirs, on s’occupait surtout à mille et une petites et grandes tâches pour subvenir aux besoins de toutes ces personnes. Dans ce contexte, tricoter et broder devenaient des activités de loisirs.

La mère de famille cousait, tricotait, tissait et brodait. Elle pratiquait l’art de la récupération, transformant tant que c’était possible, les habits des aînés pour les plus jeunes. En fin de parcours, les tissus servaient à confectionner des tapis.

L’art de la débrouillardise était pratiqué dans toutes les maisons.

Seul, le temps des fêtes permettait un peu de répit pour visiter la parenté, bien manger, chanter et danser parfois.

La règle morale « l’oisiveté est la mère de tous les vices », semble avoir eu un grand impact sur le peuple québécois, car tout le monde travaillait tout le temps sauf le dimanche, jour du Seigneur.

L’Église, autorité morale et culturelle, exerçait un contrôle strict sur l’occupation des loisirs et sur l’éducation. Les mères avaient la responsabilité de l'éducation religieuse de la famille. L’objectif principal de l’éducation était de former de bons citoyens catholiques aux mœurs exemplaires.

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