MÈRE ENSEIGNANTE, AGRICULTRICE
Aline Lamarche St-Amour
A toujours soutenu son mari, Jean-Paul St-Amour, à qui nous devons la Collection St-Amour.
Une femme généreuse, travaillante et curieuse de tout
Ainée de dix filles en ligne, précédée de jumeaux, en tant que grande sœur, elle s’est beaucoup occupée des douze autres enfants de la famille et des deux grands-mères qui vivaient avec eux.
Jean-Paul St-Amour et Aline Lamarche St-Amour
sur la ferme du 3e rang à Sainte-Christine en train de planter des pommiers.
Source : archives familiales
Elle a fait son cours d’École normale chez les Sœurs de l’Assomption à Nicolet et ces années restent parmi les belles années de sa vie. Elle a commencé à enseigner à 17 ans à des élèves aussi grands qu’elle mais elle a toujours su prendre sa classe en main et l’amener à bon port pendant vingt-neuf ans.
Jacqueline, Jacques (jumeaux), Bernadette, Anne-Marie, Thérèse, Marguerite, Christine, Honorine, Jeanne d'Arc, Claire, Aline, Roger, Gaston (jumeaux), Marguerite et Azarie Lamarche
Photo de graduation à l'École normale de Nicolet
Aline, sérieuse dans son costume de maîtresse d'école
École probablement du 1er rang de Sainte-Christine, le jour de la remise des prix.
Tout le monde s'est fait beau et bien mis pour la cérémonie.
Aline Lamarche est debout à droite.
École de rang en 1937. Aline est au centre, à l'arrière.
Remarquez que les enfants dont nous voyons les pieds sont pieds nus. C'était courant à l'époque car il n'y avait pas assez d'argent pour acheter des chaussures pour tout le monde.
Aline Lamarche habitait dans le 1er rang Ouest de Sainte-Christine.
Elle a enseigné dans les écoles du 1er rang ainsi qu'à l'École centrale de Sainte-Christine, à l'école du 3e rang d'Acton, ensuite au Couvent de la Présentation à Acton et à la Polyvalente Robert-Ouimet où elle a terminé sa longue carrière.
Ces écoles sont probablement des écoles du 1er rang de Sainte-Christine.
Source : archives familiales
Institutrices de Sainte-Christine en 1941
Nous pouvons identifier Honorine Lamarche-Dupuis (soeur d'Aline) à gauche, Aline Lamarche à droite et Aiméla Desmarais à gauche en arrière.
Aline et Aiméla Desmarais se sont connues et appréciées.
Source : archives familiales
Extraits d'une lettre d'Aline à Jean-Paul parti bûcher au chantier du Rapide-Blanc.
C'est le début d'une passion qui durera toute sa vie.
Elle explique qu'elle prend des cours de tissage offerts par la commission scolaire (si elle le veut bien!)
aux institutrices de la paroisse.
Pendant qu'elle enseignait, notre mère nous habillaient des pieds à la tête
de robes et manteaux que nous portions avec fierté.
Céline est dans les bras d'Aline, Jean-Paul
Pierrette (à gauche), Roland, Suzanne
Monique est devant Pierrette.
On peut présenter Marie Marguerite Rose Aline Lamarche sous plusieurs aspects de sa riche et fructueuse vie : mère, enseignante, agricultrice, artisane ayant travaillé la couture, le tissage, le tricot, la courtepointe, la broderie, la dentelle, la poterie, la vannerie, le macramé, etc.
Elle avait la curiosité de tout et aimait particulièrement les difficultés qui la faisaient avancer.
Sa générosité et son sens de la transmission, son côté « maitresse d’école » l’ont toujours portée à partager ses connaissances. Elle a piloté la publication du livre du centenaire de Sainte-Christine en 1988. Fermière convaincue, c’est jusqu’à 92 ans qu’elle a participé à l’exposition annuelle des Fermières de Sainte-Christine et à l’Exposition de Saint-Hyacinthe qu’elle n’a jamais manquée. Elle était fière de sa collection de prix remportés lors de ces expositions.
Reconnaissance du Cercle des fermières de Sainte-Christine car Aline a toujours transmis et partagé les connaissances et le perfectionnement qu'elle allait chercher tous les ans en découvrant de nouvelles techniques offertes par les Fermières du Québec.
Archives familiales
Quelques-uns de ses nombreux prix obtenus lors de l'exposition des fermières à l'Exposition agricole de Saint-Hyacinthe.
En plus du train-train de la ferme : traite des vaches, foins l’été, grands jardins à faire et à entretenir, elle habillait ses cinq enfants des pieds à la tête. Nous étions fières de porter les belles robes et les beaux manteaux qu’elle faisait spécialement pour nous. Elle nous a accompagnés dans nos études pour nous mener tous les cinq à l’université, ce dont nous lui sommes très reconnaissants.
Elle nous a transmis sa soif d’apprendre, de découvrir, de transmettre et c’est en grande partie grâce à elle que vous lisez ces lignes aujourd’hui. Elle a accompagné amoureusement mon père chaque jour de sa vie dans toutes ses tâches, elle l’a aidé à structurer sa collection devenue COLLECTION ST-AMOUR, elle a instigué et encadré l’inventaire des objets du
« Musée » de mon père.
Pierrette St-Amour et Aline, notre mère enveloppées dans une courtepointe de sa création.
Aline et Jean-Paul ont eu le bonheur de fêter leurs 50 ans de mariage en 1992.
Mariage d'Aline et Jean-Paul
Euclide St-Amour, Jean-Paul St-Amour, Aline Lamarche, Azarie Lamarche
Famille d'Aline et Jean-Paul
Il manque deux petits-fils français, David et Jean-Sébastien Colas.
Céline, debout au centre, porte la robe de mariée en velours bordeaux de notre mère.
Miryam Dullberger et Céline Saint-Amour qui porte la robe de mariée un peu modifiée, 50 ans après.
Le mariage a été célébré en pleine période de guerre, en 1942; les tissus étaient rares et le choix limité.
Résultat de Mathilde Colas
Les filles avaient frisé leurs cheveux à l'ancienne, avec des guenilles.
Jean-Paul St-Amour et ses petites-filles, Annie Laviolette et Mathilde Colas
Le tout s'est déroulé dans une atmosphère patrimoniale bien sûr!