Le bois magnifié
Une culture populaire
Du défrichage aux industries forestières, le bois a été et est toujours une matière première privilégiée du territoire québécois. Puisqu’il s’agissait d’un revenu assuré pour nombre de travailleurs et d’une ressource indispensable dans les régions, une culture populaire, matérielle et immatérielle, est issue de cette relation particulière entre l’homme et l’arbre.
Des chansons et des légendes québécoises se sont développées autour du thème des chantiers et des bûcherons. Les hommes étant nombreux à s’exiler aux chantiers en hiver, un cocon mythique entoure cette activité qui semblait plaisante pour certains, et un enfer pour d’autres. Les chansons et la légende, dont celle de la chasse-galerie, évoquent souvent un travail exténuant et dépourvu de plaisir.
Des traditions culinaires se sont également développées autour de la forêt. Cela nous rappelle évidemment le sirop d’érable et ses dérivés. Issus de la culture autochtone, les Canadiens l’ont bien vite adopté.
La présence d’arbres fruitiers tels que les pommiers, les cerisiers, les poiriers et les pruniers ont favorisé une production de desserts, de confitures et de gelées variée, nutritive, créative et plaisante.