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Une militante

Les femmes obtiennent le droit de vote en 1940 au Québec, en pleine guerre mondiale, 24 ans après les femmes de l’ouest du Canada. L’appui des femmes est nécessaire au premier ministre Adélard Godbout pour la production de matériel de guerre pendant que les hommes se battent au front. Jusqu’à cette date, la femme est considérée comme une personne mineure. Elle est soumise à son mari qui lui doit protection.

Les Québécoises engagées font des gains substantiels dans leur lutte pour leurs droits et libertés à partir des années 60. Elles sont de plus en plus présentes à l’Université et dans différents milieux du travail.

En 1961, Marie-Claire Kirkland devient la première députée de l’Assemblée nationale. Elle sera très active au sein du gouvernement et travaillera à la promotion de l’égalité des sexes au Québec.

En 1964, la loi 16 affirme l’égalité juridique des époux et met fin à l’incapacité juridique de la femme mariée

En 1973, le Gouvernement du Québec crée le Conseil du statut de la femme dont le mandat était d’élaborer une politique sur la condition féminine.

Un autre pas vers l’égalité est franchi en 1975 avec l’adoption de la Charte des droits et libertés du Québec qui interdit officiellement, pour la première fois, toute forme de discrimination fondée sur le sexe et qui pose comme principe que tout humain a droit à l’intégrité et à la liberté de sa personne.

En 1981, les femmes gardent dorénavant leur nom et peuvent le transmettre à leurs enfants.

Par contre, en cas de divorce, les tribunaux reconnaissent rarement la valeur du travail de la femme au foyer.

Monique Lecours

Une agricultrice militante qui a oeuvré pour améliorer le sort des femmes du Québec.

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