Publications agricoles
La Terre de chez nous
L’hebdomadaire La Terre de chez nous fut fondé en 1929 et se définissait alors comme le « Bulletin officiel de l’Union Catholique des Cultivateurs de la province de Québec ». Disponible dès mars 1929, l’abonnement coûtait 1 $ par an.
On pouvait y lire :
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des articles de portée générale sur la situation de l’agriculture au Québec;
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des renseignements sur les prix et marchés;
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des rubriques diverses sur les cultures et les élevages;
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une page pour les fermières;
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l’échos des cercles;
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les innovations importantes;
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une série de cours à domicile, première forme d’éducation permanente populaire au Québec, avec examen par correspondance. Le 1er cours présenté en mai 1929 et préparé par le frère Isidore d’Oka portait comme titre « L’élevage du bétail laitier ».
Dès novembre 1929, La Terre de chez nous devient l’organe officiel d’information de l’Union catholique des cultivateurs.
Ce journal eut une grande influence au Québec. Se proclamant nationaliste, La Terre de chez nous eut différents impacts, entre autres :
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Dans les années 30 — 40, elle milita en faveur de l’électrification rurale. À cette époque, à peine une ferme sur dix avait l’électricité;
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Elle milita pour le crédit agricole pour les agriculteurs paupérisés;
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Dans les années 50, elle milita en faveur de la syndicalisation des travailleurs forestiers;
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Dans les années 70, sous Robert Bourassa, elle arracha au gouvernement libéral la transformation de l’Union Catholique des cultivateurs en l’Union des producteurs agricoles, syndicat dont il fallait dès lors faire partie pour être agriculteur au Québec.
Ce journal existe encore aujourd’hui et poursuit son rôle de formation et d’information.
La Terre de chez nous en 1929
Source : La Terre de chez nous
La Terre de chez nous en 1970
Source : La Terre de chez nous
La Terre de chez nous en 2014
Source : La Terre de chez nous
Publications des cercles des fermières
Le Bulletin des agriculteurs
Le Bulletin des agriculteurs voit le jour le 2 février 1918 afin de renseigner les agriculteurs sur l’actualité agricole, les nouvelles techniques et produits, etc. Dès 1936, le Bulletin des agriculteurs adopte un style différent et ajoute, en plus de l’information générale, des chroniques féminines, des articles humoristiques, des récits de fictions et même de la bande dessinée!
À partir de 1938, Jeanne Grisé, sous le pseudonyme d’Alice Ber, écrira une section pour les femmes. Elle y prodigue différents types de conseils et croit fortement que la fermière peut avoir une influence considérable sur la qualité de vie de la maisonnée et sur le progrès et le développement de l’agriculture québécoise.
En 1943, Albert Chartier est engagé par le Bulletin des agriculteurs, d’abord pour illustrer les contes de Gabrielle Roy, des romans et des nouvelles, puis pour créer une bande dessinée dans le style de Saturday Evening Post qui connait un immense succès aux États-Unis. La bande dessinée d’Albert Chartier, Onésime, procurera aussi au Bulletin des Agriculteurs un immense succès. Cette bande dessinée, inspirée de sa propre famille et des expériences personnelles d’Albert Chartier, se présente comme une chronique de la vie à la campagne et de l’évolution de la mentalité de la société québécoise. Albert Chartier est, encore aujourd’hui, considéré comme le père de la bande dessinée québécoise.
Rejoint en 1951 par Claude-Henri Gagnon, auteur du roman Un Homme et son péché, Albert Chartier illustrera 228 épisodes originaux pour le Bulletin des Agriculteurs de 1951 à 1970. En 2010, ces planches ont été rééditées dans l’album Séraphin illustré.
Le Bulletin des agriculteurs en 1919
Source : Société d’histoire de la région d’Acton, fonds Raphaël Rousseau
Le Bulletin des agriculteurs en 1944
Source : Le Bulletin des agriculteurs
Le Bulletin des agriculteurs en 2015
Onésime par Albert Chartier
Source : Christine Laniel
Onésime par Albert Chartier
Source : Christine Laniel
Séraphin illustré par Albert Chartier, 1951
Source : Christine Laniel
Publications des Cercles des fermières
Suite la leur création, les Cercles de Fermières se dotent d’une publication : « La Bonne Fermière » qui fut publiée de 1920 à 1930. Celle-ci devint la « Revue des Fermières » en 1941, « La Terre et le Foyer » en 1945 et « Terre et Foyer » en 1963. En 1974, la publication reprend le titre de la « Revue des Fermières ».
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Léa Guilbert
Source : Société d'histoire de la région d'Acton, fonds Léa Guilbert
Publications de l'industrie laitière
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Autres publications agricoles
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